La Saharienne : le premier raid entièrement féminin et solidaire reçoit le haut-marrainage de Marlène Schiappa

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Bruno POMART

  • Ex-policier du Raid, Police Nationale – Major de Police
  • Maire sans étiquette de la commune de Belflou dans l’Aude
  • Président et fondateur de l’association Raid Aventure Organisation
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Marine COSTABADIE

  • Journaliste
  • Maman de 2 enfants
  • 20 ans de Gymnastique Artistique Sportive
  • Une 15aine de raids multisports à son actif
  • Présidente de La Saharienne

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La 5ème édition de « La Saharienne », compétition sportive et solidaire entièrement féminine et dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes, se déroulera du 13 au 20 décembre prochain et mettra le cap sur le Costa Rica.

Créée à l’initiative de Bruno Pomart, élu local et acteur associatif confirmé, et Marine Costabadie, journaliste, présentatrice de télévision, et Présidente de l’association « La Saharienne », celle-ci confronte plusieurs équipes, constitées en duo au cours d’épreuves multisports, chacune étant chargée de représenter et de défendre les couleurs d’une association qui lutte contre ces violences à l’égard des femmes. À l’issue de ces épreuves, 7000€ de dotations sont reversés aux différentes associations.

Outre cette aide financière, l’action de « La Saharienne » vise également à aider les femmes victimes de violences à se reconstruire par le sport, pour prendre un nouveau départ, se sentir plus forte, rompre avec l’isolement, se réapproprier son corps, reprendre confiance en soi et redécouvrir son potentiel, gagner en indépendance, retrouver de la fierté et de l’admiration dans le regard de ses proches. Tel est l’objectif de ce raid, encadré de plus par les policiers bénévoles du Prox’, le dispositif mis en place par Raid Aventure Organisation dont Bruno Pomart est le Président et fondateur, ce qui permet des temps d’échanges informels enrichissants pour les deux parties.

Cette année, « La Saharienne » et toute son équipe organisatrice sont heureux et fiers de pouvoir compter sur le haut-marrainage de Marlène Schiappa, Sécrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Ce geste symbolique de sa part montre à quel point le gouvernement est attaché à agir contre ce fléau des violences faites aux femmes, jusqu’à le déclarer « Grande Cause du quinquennat ».

C’est la première fois qu’un gouvernement prend cette problématique à bras-le-corps, sans le nier ni le minimiser. Le Grenelle des violences faites aux femmes, qui a débuté le 3 septembre et s’est achevé le 25 novembre, a beaucoup contribué à en dessiner les contours et les enjeux réels, en faisant tomber au passage de nombreux préjugés.

Non, ce n’est pas normal qu’encore aujourd’hui, 220 000 femmes qui ne soient pas en sécurité dans leur propre foyer ! Non, on n’en fait pas « toute une histoire pour pas grand-chose » quand, en 2018, 121 femmes et 28 hommes sont tués dans le cadre conjugal, et que 2019 bat ce triste record avec 138 féminicides par le compagnon ou l’ex-conjoint recensés !

Ces statistiques désastreuses montrent à quel point nous devons nous détacher de l’idée que le féminicide reste un « simple » crime passionnel : il est bien plus que cela ! Comme l’affirme l’ONU elle-même, c’est un véritable indicateur de l’égalité femmes-hommes dans un pays : tant qu’une femme risquera de mourir parce qu’elle quitte son compagnon, qu’elle n’aura pas la garantie de pouvoir aimer et vivre en sécurité, l’égalité restera un vœu pieu.

La présence de ce sujet dans les médias ces derniers mois a eu le mérite de susciter une prise de conscience collective qui a enfin fait sortir les cas dramatiques de ces femmes de la rubrique des faits-divers. Il était grand temps que ces violences cessent d’être banalisées et qu’enfin un sursaut humain et citoyen dissipe le brouillard d’indifférence qui les entoure et leur confère le caractère inique et révoltant qu’elles méritent.

Car au-delà de l’action gouvernementale, au-delà du Grenelle, c’est au quotidien qu’il nous faut agir pour enrayer cette mécanique morbide, voire meurtrière. La société civile ne peut pas tout réclamer du gouvernement, c’est aussi à elle de s’engager dans la durée, de faire en sorte que les engagements politiques deviennent un mouvement citoyen, puis s’inscrivent dans les mentalités afin que l’égalité femmes-hommes passe dans la norme au lieu de demeurer un combat de tous les instants. Rappelons que les violences subies par les femmes constituent l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde.

« La Saharienne » se veut une participante active de cette révolution fondamentale des relations femmes-hommes. Bruno Pomart représente la part républicaine et associative du projet, Marine Costabadie, celle de la société civile. Leur association est un bel exemple de la nécessaire alliance du politique et du solidaire dans cet enjeu de société majeur.

Leur vœu pour cette 5ème édition ? Que les valeurs sportives d’entraide, de partage, de sens de l’effort et de convivialité se prolongent au-delà de la compétition, non seulement chez les participantes – la plupart du temps déjà convaincues – mais surtout chez toutes celles et ceux qui suivront cet événement de près ou de loin, afin d’aider au renouveau citoyen et solidaire de notre société.

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